Stress oxydatif : comprendre ce fléau, source d’inflammation chronique et de maladies, pour mieux s’en protéger

En physiologie, on définit le mot « stress » par une perturbation de l’équilibre. Le stress oxydatif est donc la perte de l’équilibre au niveau de l’oxydoréduction.

Pour comprendre l’oxydation, il faut avant tout comprendre la notion de radicaux libres. Au sein d’une molécule stable, ses électrons sont associés deux par deux. Les radicaux libres sont des molécules instables à qui il manque un électron. Un de ses électrons se retrouve donc tout seul, il lui manque son compagnon. Ces molécules sont donc instables, et la dépendance affective de son électron célibataire va influencer son comportement. Cette molécule aura une seule obsession : récupérer un électron pour retrouver de la stabilité. Pour cela, soit elles vont directement en voler un dans leur entourage, soit elles vont s’associer à une molécule ayant une possibilité de l’accueillir grâce à sa double liaison. Si en lisant ces dernières lignes votre imaginaire s’est enflammé… je n’y suis pour rien ! Je ne fais que décrire la nature ! Je vous invite à lire le livre du Dr PINCEMAIL qui présente le processus d’oxydation.

L’oxydation n’est pas un phénomène à éradiquer à tout prix, car c’est un phénomène physiologique naturel. Le fait de vivre, produit des radicaux libres et le corps sait parfaitement y faire face. On en a besoin. Leur présence est même bénéfique, quand elle reste dans des proportions « normales », car ils jouent un rôle physiologique de protection très important pour l’organisme. Par exemple :
- certains globules blancs produisent des radicaux libres comme arme contre les microbes.
- d’autres radicaux libres ont un rôle physiologique protecteur en permettant la signalisation cellulaire. Ils régulent l’activation des gènes qui, à leur tour, activent (ou pas) l’apoptose correspondant à la mort cellulaire.
- d’autres radicaux libres sont importants dans la régénération des mitochondries (nos centrales énergétiques).
Notre corps a besoin de certains radicaux libres physiologiques. Si leur présence n’est pas en surplus, le corps saura y faire face.

Par contre, l’oxydation devient problématique à partir du moment où il y a un taux anormalement élevé de radicaux libres oxydants instables, auquel le corps ne peut pas du tout faire face par manque d’antioxydants. C’est ce que l’on appelle le stress oxydatif, le mot « stress » indiquant un déséquilibre. Le Pr Helmut SIES définit le stress oxydatif comme étant « un déséquilibre entre les oxydants (radicaux libres) et les antioxydants en faveur des premiers, ce qui conduit à une rupture de la signalisation redox et à des dommages cellulaires. » La signalisation redox étant le système interne de la cellule informant des protéines pour qu’elles activent certains gènes.

« Les conséquences du stress oxydatif sont impliqués via l’oxydation des lipides, des protéines ou de l’ADN dans le développement de maladies chroniques, comme l’athérosclérose, le cancer ou la polyarthrite rhumatoïde. »[1]

Les conséquences du stress oxydatif n’étant pas négligeables… l’envie de se ruer sur des antioxydants paraît logique. Oui, mais non !! N’oublions pas que les radicaux libres, dans des proportions physiologiques, sont indispensables pour le bon fonctionnement de notre corps. Ingérer une quantité importante d’antioxydants chimiques pour éradiquer tous les radicaux libres empêcherait la régénération des mitochondries, ou désarmerait nos globules blancs face aux micro-organismes. La logique serait d’en consommer suffisamment de manière naturelle afin d’apporter au corps les antioxydants dont il a besoin, sans pour autant neutraliser les radicaux libres physiologiques.

Que sont ces antioxydants ? Où pouvons-nous les trouver ? Les antioxydants sont de natures différentes et ensemble ils forment une équipe pluridisciplinaire en associant leurs complémentarités. Dans cette équipe, nous trouvons « les vitamines C et E, le glutathion, le Co-enzyme Q10, des sels minéraux, des protéines, des enzymes et d’autres micronutriments comme les caroténoïdes ou les polyphénols »[2]. Des éléments que l’on trouve naturellement dans notre alimentation, quand celle-ci n’est pas dénaturée. D’où l’importance de consommer quotidiennement une diversité suffisante de fruits et légumes crus pour apporter au corps l’ensemble des protagonistes de notre équipe antioxydante, afin de prévenir la manifestation de certaines pathologies.

En effet, « Oxydés, les composants de nos cellules subissent des dommages irréversibles. Aucun d’eux n’est à l’abri, qu’il s’agisse des protéines, des lipides, des glucides ou de l’A.D.N. »[3]. Luc Montagnier ajoute que les protéines oxydées perdent leur fonction pour ensuite être détruites. Non éliminées en raison de leur grand nombre, elles s’accumulent jusqu’à saturer le système, formant des dépôts inattaquables pour s’exprimer en maladies articulaires. L’oxydation des lipides, quant à elle, crée des trous dans les membranes ou forme des dépôts ce qui peut provoquer les plaques d’athérome. L’oxydation des glucides serait corrélée au diabète et l’oxydation de l’A.D.N. induit des altérations, donc des mutations génétiques susceptibles de contribuer à la formation de cancers.

Quand on réalise que les fruits et légumes sont la source des antioxydants naturels, on serait tenté d’en consommer de grandes quantités sous forme de jus pour apporter à notre corps un maximum d’éléments intéressants. Mais le Dr PINCEMAIL informe que : « la consommation d’1 Litre de jus de carotte par jour a comme conséquence des taux plasmatiques dépassant largement la valeur normale supérieure en B-carotène, ce qui est un non-sens. Ne sommes-nous pas là en train de reproduire (…) les mêmes erreurs que celles faites avec les compléments à base d’antioxydants synthétiques pris à forte dose ? »

Avant de vouloir retrouver l’équilibre en apportant au corps suffisamment d’antioxydants, on pourrait agir en amont ! Pouvons-nous limiter cette invasion de radicaux libres dans notre corps ? Pour le savoir il suffit de connaître l’origine de ce taux de radicaux libres. Leurs présences sont liées à notre mode de vie, ce qui nous permet d’y remédier ou de l’alléger. Ces radicaux libres proviennent du tabac, de la consommation excessive d’alcool, des nanoparticules, de la cuisson forte, des produits toxiques, de la pollution, de l’inflammation chronique, de la malbouffe, du sport de haut niveau (c’est pour ça que je n’en fais pas !), des médicaments, dont la pilule

Nous pouvons agir en amont pour limiter leur présence et soutenir notre corps en lui apportant tous les aliments riches en antioxydants que sont les fruits et légumes les moins dénaturés possible et consommés avec tous les éléments qu’ils contiennent. Je pense donc au Miam-ô-Fruits® et au Miam-ô-5®, ces deux types de repas à la combinaison judicieuse permettant d’apporter au corps tous les éléments dont il a besoin pour fonctionner correctement, se réparer et se régénérer.

Prenons soin de nous… le slogan « Consommez cinq fruits et légumes par jour » ne veut pas dire cinq éléments, mais cinq portions de fruits et légumes. Sachant qu’une portion correspond à 80g.

J’ai une anecdote à vous raconter. Un soir, lors d’une réunion de chefs d’entreprise, une représentante d’un appareil mesurant le taux de bêta carotène dans le corps était présente. Nous avons été nombreux à l’avoir testé, je fus la personne qui avait le plus haut taux d’antioxydant, et ceci uniquement grâce à la Méthode France Guillain !

 

Si vous souhaitez des informations sur l’accompagnement que je propose,
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[1] Formation CERDEN

[2] Formation CERDEN

[3] Les combats de la vie de Luc Montagnier aux Éditions Jean-Claude LATTÈS 2008

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